Une enfant donne un câlin à un toutou

Commotions cérébrales chez l’enfant : symptômes et traitement

Les commotions cérébrales ont fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières années. Bien qu’elles soient souvent associées au sport, elles peuvent frapper n’importe qui à tout moment, même les enfants. Une commotion cérébrale peut survenir à la suite de tout type de blessure à la tête, même sans perte de conscience.

Les commotions cérébrales ne se résument pas aux blessures sportives. Elles peuvent survenir dans diverses situations, par exemple un accident de voiture, une chute à vélo, une chute sur la glace pendant l’hiver ou une bagarre entre amis, ou à tout autre moment présentant un risque de coup à la tête.

Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale?

Selon KidsHealth from Nemours, « une commotion cérébrale est une lésion cérébrale traumatique. Le cerveau est composé de tissus mous et entouré de liquide céphalo-rachidien. Il est protégé par le crâne, une structure robuste. Le cerveau peut se déplacer à l’intérieur du crâne et même le heurter. Lorsque le cerveau heurte le crâne, par exemple à la suite d’une chute au parc ou d’un traumatisme cervical, des vaisseaux sanguins peuvent être endommagés et le cerveau, blessé ». Ce sont ces blessures au cerveau qui peuvent entraîner une commotion cérébrale.

Symptômes de commotion cérébrale

Poser un diagnostic de commotion cérébrale peut s'avérer difficile. C’est pourquoi la prise en charge est complexe. Un enfant ayant subi une blessure à la tête doit être surveillé de près pour déceler les signes de commotion cérébrale. Si vous observez le moindre symptôme chez votre enfant, rendez-vous immédiatement à l’hôpital pour le faire examiner, car une commotion cérébrale pourrait endommager son cerveau.

Une commotion cérébrale s’accompagne généralement des quatre types de symptômes ci-dessous.

  1. Symptômes physiques : sensation de fatigue, manque d’énergie, problèmes d’équilibre, sensibilité à la lumière et au bruit, maux de tête, nausées, étourdissements, vision floue
  2. Symptômes mentaux : sentiment de lenteur, difficultés de concentration, difficulté à réfléchir clairement
  3. Symptômes émotionnels : anxiété, irritabilité et émotivité inhabituelles.
  4. Symptômes liés au sommeil : besoin de sommeil accru ou difficulté à rester endormi.

Au nombre des autres symptômes à surveiller chez l’enfant figurent l’augmentation des pleurs, les changements de comportement, les excès de colère, les pertes d’équilibre et les changements dans les habitudes alimentaires et de sommeil.

Il est possible que tous les symptômes ne se manifestent pas au même moment et que de nouveaux symptômes surviennent au fil du temps. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les signes de commotion cérébrale, visitez le site Web des Centers for Disease Control and Prevention.

Comment traiter une commotion cérébrale

Un des aspects les plus complexes des commotions cérébrales, c’est qu’elles touchent chacun différemment. Le traitement reposera sur la gravité de la commotion et ses répercussions sur la victime. La plupart des enfants se rétablissent rapidement d’une commotion cérébrale quand ils sont traités adéquatement. Pour d’autres, les symptômes peuvent persister pendant des jours, des semaines, voire des mois.

Il est important de comprendre qu’un enfant ayant déjà subi une commotion cérébrale sera plus vulnérable d’en subir une nouvelle, même à la suite d’une petite bosse sur la tête, ce qui rend la prévention primordiale.

Si votre enfant présente des signes de commotion cérébrale, consultez immédiatement un médecin. Selon la gravité de son état, votre enfant pourrait rester en observation à l’hôpital pendant une nuit. Toutefois, les enfants présentant une commotion cérébrale sont souvent renvoyés à la maison.

Reposer le cerveau et le corps représente la meilleure façon de guérir une commotion cérébrale. Ainsi, une personne atteinte doit se reposer et dormir beaucoup et éviter toute activité exigeant un effort. Pour certains, une exposition limitée à la lumière ou au bruit peut être nécessaire.

La quantité de repos requise dépendra de votre enfant. Pour favoriser la guérison, votre enfant doit :

  • Profiter de longues nuits de sommeil;
  • Rester tranquille pendant la journée (il pourrait devoir s’absenter de l’école et rester à la maison);
  • Éviter les activités qui demandent un effort mental;
  • Éviter les activités physiques, y compris tous les sports, pendant quelques semaines ou jusqu’à la disparition des symptômes;
  • Limiter l'utilisation d’ordinateurs, de téléviseurs et de téléphones;
  • Prendre des analgésiques selon les conseils de votre médecin;
  • Appliquer une compresse froide pendant des périodes de 10 à 20 minutes en présence d’enflure;
  • Intégrer lentement de nouvelles activités.

Même si votre enfant a l’impression d’être complètement guéri, assurez-vous de lui faire reprendre graduellement ses activités. Si les symptômes se manifestent de nouveau pendant une activité en particulier, demandez à votre enfant de cesser immédiatement l’activité et de se reposer pour le reste de la journée. Un retour des symptômes indique que votre enfant a encore besoin de repos. Si les symptômes persistent, téléphonez au médecin pour obtenir d’autres indications.

Il est important de protéger votre famille contre les accidents. Consultez nos conseils en matière d’assurance santé pour les familles pour connaître le type d’assurance santé qui vous convient le mieux.