
Comment prévenir la fatigue au volant
13 nov. 2014
13 nov. 2014
La sécurité sur nos routes est une priorité. C’est pourquoi des initiatives gouvernementales, des programmes et des campagnes médiatiques sont consacrés à la sécurité routière.
En matière de sécurité routière, les discussions s’orientent généralement sur la conduite avec facultés affaiblies, la distraction au volant et comment les conditions de santé peuvent influencer la capacité à conduire, mais les risques associés à la somnolence au volant sont souvent négligés. Tous les gens conduisent lorsqu’ils sont fatigués. Après tout, la fatigue ne nous empêche pas de faire la plupart de nos tâches quotidiennes.
Le manque de sommeil peut sérieusement affecter votre conduite automobile. Le problème est plus important qu’on pourrait avoir tendance à le croire et bien des gens sous-estiment l’impact que peut avoir un manque de sommeil sur la capacité d’un conducteur à prendre de bonnes décisions lorsqu’il est au volant. Selon DrowsyDriving.org, « les études démontrent que rester éveillé pendant plus de 20 heures équivaut à un taux d’alcool de 0.08 dans le sang. »
Alors que la plupart des conducteurs sous-estiment l’importance du sommeil et son impact sur leur capacité à conduire, ils ont également tendance à surestimer leurs compétences de conduite lorsqu’ils sont fatigués. Même s’ils affirment être fatigués avant de prendre le volant, la plupart n’y voient pas de problème majeur. Cependant, les statistiques sur la conduite en état de fatigue sont plutôt alarmantes.
Un rapport publié par la National Sleep Foundation affirme que « environ 100 000 accidents signalés à la police par année (environ 1,5 % de tous les accidents) identifient la somnolence/fatigue comme la cause principale. Une estimation prudente des décès qui y seraient liés chaque année est de 1 500, soit 4 % de tous les décès survenus dans un accident de la route. Au moins 71 000 personnes sont blessées dans des accidents causés par la fatigue chaque année. » La US National Highway Traffic Safety Administration estime que les accidents dus à la fatigue entraînent des pertes annuelles de 12,5 milliards de dollars.
Contrairement à la conduite avec facultés affaiblies, il n’existe aucun test permettant de déterminer le niveau de somnolence d’une personne, ce qui laisse le choix aux conducteurs de prendre la route ou non. Comment évaluez-vous votre fatigue? Vous fiez-vous seulement au nombre d’heures de sommeil de la nuit précédente?
La fatigue et l’habileté à conduire diffèrent d’une personne à une autre. Plusieurs personnes fonctionnent parfaitement après 5 heures de sommeil, alors que d’autres auront besoin de 8 heures et même plus pour se recharger complètement.
Avant de prendre le volant, posez-vous les questions suivantes :
Conduire lorsque vous êtes fatigué est dangereux et peut réduire votre capacité à :
L’autoévaluation est la façon la plus efficace de déterminer si vous êtes assez reposé pour conduire en toute sécurité. Il est important de bien reconnaître les signes de la somnolence et de la fatigue afin de prendre une pause lorsque c’est nécessaire :
Certains conducteurs sont plus à risque de prendre le volant alors qu’ils sont fatigués :
Voici quelques conseils pour vous aider à rester alerte lorsque vous conduisez :
Apprenez à connaître votre corps et à détecter les signes de fatigue, et évitez de conduire si vous croyez que votre état peut compromettre votre sécurité. Nous pouvons tous contribuer à rendre nos routes plus sécuritaires.