Deux pieds devant une télévision

13 films qui font voyager

Voyager à travers nos écrans : voilà le type d’aventures auquel on peut aspirer en pleine pandémie. Alors que les limitations liées aux déplacements se poursuivent, voici quelques longs métrages qui vous permettront de vous dépayser tout en restant à la maison.

Saveurs indiennes, de Ritesh Batra

      

Je vous préviens, ce film donne faim. Faim de voyages, faim de romance et faim de mets indiens! À Bombay, une femme tente de reconquérir le cœur de son mari en lui concoctant méticuleusement des petits plats qui, par erreur, atterrissent dans l’assiette d’un autre homme. Les scènes de cuisine donnent l’eau à la bouche, et j’avais parfois l’impression de respirer des effluves de cari pendant mon visionnement. Plusieurs passages m’ont rappelé mes séjours en Inde, et je suis certaine que ce film saura vous faire voyager aussi!

Carnets de voyage, de Walter Salles

Ce film retrace le voyage à moto d’Ernesto Guevara en Amérique latine avant qu’il devienne « Che ». C’est pendant ce roadtrip qu’il prend conscience des inégalités socioéconomiques ainsi que des injustices politiques et sociales. À travers les paysages spectaculaires de l’Amérique latine, on assiste à la quête acharnée d’un homme qui aura marqué l’histoire d’un peuple.

L’été sans fin, de Bruce Brown

Hawaï, l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, le Sénégal, et j’en passe. Dans ce documentaire produit dans les années 60, nous suivons deux surfeurs à la recherche de la vague parfaite et d’un été sans fin. La trame sonore et l’approche du film donnent envie d’aller à la plage le plus vite possible. Un incontournable pour tous les surfeurs dans l’âme!

Moana, de Ron Clements et John Musker

À ma grande surprise, j’ai été complètement charmée par ce long métrage d’animation. L’histoire est inspirée des mythes polynésiens, et j’ai trouvé qu’il s’agissait d’une belle incursion dans cette culture que je ne connaissais pas. Bien que ce soit un film d’animation, ça m’a donné envie de découvrir la Polynésie!

Sous le soleil de Toscane, de Audrey Wells

En plein divorce et au cœur d’une peine d’amour, la protagoniste se rend en Italie pour se ressourcer. Dès son arrivée en Toscane, une série d'événements fait en sorte qu’elle deviendra rapidement propriétaire d’une villa qu’elle doit rénover. Plusieurs rencontres importantes découleront de cet achat et de son nouveau mode de vie. Un film qui donne envie de sourire, de visiter la Toscane, de se délecter de cuisine italienne et de partager le tout en bonne compagnie.

Le Papillon bleu, de Léa Pool

Dans ce film inspiré d’une histoire vraie, on explore la jungle du Costa Rica en compagnie d’un garçon atteint d’un cancer incurable. Celui-ci est à la recherche d’un papillon très rare à ajouter à sa collection : le morpho bleu. La forêt tropicale est à couper le souffle, et la volonté du garçon est remarquable. Mon conseil : sortez vos mouchoirs, car vous verserez probablement quelques larmes!

L’auberge espagnole, de Cédric Klapisch

La plupart des voyageurs de ma génération ont déjà vu ce film qui représente bien l'ambiance dans les auberges de jeunesse ainsi que les liens forts qui peuvent se créer lors d’un séjour à l’étranger. Le personnage principal, Xavier, nous fait découvrir l'Espagne à travers ses expériences et ses rencontres, tout en démontrant l’importance de suivre son instinct et ses rêves.

La vie rêvée de Walter Mitty, de Ben Stiller

Les apparences sont parfois trompeuses, et le personnage principal de ce film nous le rappelle bien. D’allure plutôt banale, Walter Mitty, un grand rêveur, fait preuve de débrouillardise et d’imagination alors qu’il doit parcourir le globe à la recherche d’un photographe. Au fil de ses aventures, il nous amène en Islande, au Groenland et en Afghanistan. Encore aujourd’hui, la trame sonore très accrocheuse m’accompagne régulièrement en voyage ou en roadtrip.

Traduction infidèle, de Sofia Coppola

À Tokyo, un homme et une femme se rapprochent alors qu'ils souffrent tous deux d'insomnie à cause du décalage horaire et de leurs problèmes personnels. Quelques scènes nous font découvrir la vie et l’ambiance nocturne de Tokyo, et je me rappelle avoir éprouvé de la curiosité pour cette ville pendant que je regardais le film. Le long métrage brosse un portrait intéressant de la vitesse à laquelle les liens se tissent en voyage et fait un clin d’œil aux effets du décalage horaire et des chocs culturels.

À bord du Darjeeling Limited, de Wes Anderson

Mon réalisateur préféré présente le voyage spirituel de trois frères américains qui visitent le nord de l’Inde : un grand coup de cœur en ce qui me concerne. Pendant le voyage en train, rien ne se déroule comme prévu. On y découvre des paysages et des coutumes de l’Inde à travers des anecdotes farfelues, teintées de l’humour absurde qui caractérise bien Anderson.

Tracks, de John Curran

Un voyage initiatique de 2 700 km à travers le désert australien en compagnie d’un chien et de quatre chameaux. Voilà l’aventure dans laquelle s’est lancé Robyn Davidson en 1977. Le film relate les péripéties de cette traversée vers l’Océan indien tout en démontrant à la fois la dangerosité de l’expédition et les beautés des paysages désertiques.

Souvenirs d’Afrique, de Sydney Pollack

En 1913, une jeune danoise s’installe au Kenya, colonie britannique à l’époque, où elle découvrira ce pays  dans toute sa splendeur et sa vulnérabilité. Le film dépeint la faune variée, la flore luxuriante, la culture riche et les paysages spectaculaires du Kenya, mais aussi les conséquences tragiques de la colonisation. Le tout est accompagné d’une touche de romantisme qui saura assurément toucher les plus sensibles.

Appelle-moi par ton nom, de Luca Guadagnino

« Magnifique » est le premier adjectif qui me vient en tête quand je repense à ce film. La romance entre un vacancier et un étudiant, au cœur d’une Italie pittoresque, donne envie d’être amoureux. Il est difficile de ne pas rêver de visiter l’Italie alors qu’elle nous est présentée comme étant si belle et si authentique. J'ai adoré!

Gabrielle Asselin

Vagabondeuse