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Le faible dollar canadien pourrait influer sur vos plans hivernaux de voyage
Publié le : 1 décembre 2015
La valeur du dollar canadien a une incidence sur presque toutes les industries. Dans l’ensemble, un faible dollar canadien signifie pour les consommateurs qu’il leur sera plus dispendieux de partir dans le sud et à l’étranger.
Jusqu’à maintenant, la faible valeur n’a eu que peu d’effets sur les plans de voyage d’hiver de cette année, mais si le dollar conserve la même valeur ou continue de dégringoler, il pourrait brouiller vos plans de voyage d’hiver. Les quelques dollars supplémentaires dépensés sur différents aspects du voyage (le vol, l’hébergement, la nourriture et l’argent de poche) s’accumuleront, surtout si vous planifiez des vacances en famille.
L’incidence du faible dollar sur les voyages et le tourisme en hiver a de bons et de mauvais côtés
Le faible dollar canadien peut avoir une incidence positive et négative sur les Canadiens. D’abord, il pourrait encourager les voyageurs étrangers à visiter le Canada, ce qui serait merveilleux pour l’industrie touristique canadienne, mais il pourrait forcer les Canadiens à prendre et à planifier des vacances à la maison, puisque les dépenses associées aux voyages à l’étranger s’avéreraient plus élevées que celles liées aux vacances chez soi.
« Cette situation pourrait freiner les dépenses à l’étranger. Par exemple, si vous avez le choix entre séjourner dans les Laurentides ou au Vermont pendant la semaine de relâche, l’écart de dix sous pourrait vous inciter à rester au Canada », précise M. David Goldstein, président-directeur général de l’Association de l’industrie touristique du Canada, au Globe and Mail.
Même si la chute du dollar n’a pas nécessairement d’effets immédiats, elle pourrait entraîner de graves problèmes à long terme. Mme Statia Elliot, directrice de la School of Hospitality, Food and Tourism Management de l’University of Guelph (faculté de gestion touristique), indique que le coût influence beaucoup la façon dont les gens voyagent et où ils vont. « Je crois qu’avec la valeur actuelle du dollar et le prix de l’essence, la demande pour les vacances d’été sera forte et importante » a-t-elle affirmé à Global News. Elle ajoute que « les trois quarts des voyages touristiques au Canada sont réalisés par des voyageurs canadiens, et le faible prix de l’essence encouragera davantage de personnes à prendre la route et à voyager davantage au pays qu’elles ne l’auraient fait autrement ».