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Que ce soit pour admirer les paysages montagneux ou pour se mettre au défi, les excursions en haute altitude attirent chaque année plusieurs voyageurs adeptes de randonnée. De telles aventures ne sont pas sans risque et doivent être soigneusement préparées. Voici ce que vous devriez savoir avant de commencer votre montée.
Le mal aigu des montagnes (MAM), ou la maladie de haute altitude, c’est un ensemble de symptômes qu’une personne peut développer lorsqu’elle doit s’acclimater à la diminution du taux d’oxygène dans l’air. Les problèmes de santé associés au MAM apparaissent généralement à partir de 2 500 mètres.
Il est presque impossible de savoir qui souffrira d’un MAM ou non. Que vous soyez un athlète de haut niveau ou un sportif occasionnel, sachez que votre condition physique n’aura pas d’effets sur votre capacité d’acclimatation. Votre état de santé, quant à lui, peut avoir un impact sur l’apparition des symptômes du MAM. Pour ces raisons, toute personne qui prévoit un séjour au-dessus de 2 500 mètres devrait consulter en santé voyage avant son départ. Si vous avez des problèmes de santé particuliers, vous devriez aussi rencontrer votre médecin traitant avant de tenter une randonnée ambitieuse.
Une sensation semblable aux effets d’une consommation d’alcool excessive ou des essoufflements sont souvent décrits, mais plus précisément, vous pourriez souffrir du mal des montagnes si :
On suggère de suivre les recommandations suivantes pour s’assurer de ne pas développer un MAM :
La première chose à faire en cas de MAM est d’arrêter de monter jusqu’à ce que votre organisme s’acclimate et que les symptômes disparaissent. Si les signes persistent, il faudra malheureusement songer à redescendre.
Dans les cas où une descente est impossible, l’Acétalozamide, mentionné précédemment, permet d’accélérer l’acclimatation et de diminuer les symptômes reliés au MAM.
Si des précautions ne sont pas prises, une personne qui souffre d’un MAM pourrait développer, dans les pires cas, un œdème cérébral. Celui-ci est caractérisé par :
Un œdème cérébral est une condition médicale grave qui peut mettre en danger la vie de la personne qui en souffre. Une descente immédiate de même que des soins rapides sont essentiels.
Rassurez-vous, l’œdème cérébral est rare chez les randonneurs qui privilégient une montée progressive, mais cela demeure une raison non négligeable d’adopter des habitudes de randonnée sécuritaires. À vos bottes!
Gabrielle Asselin
Sources